La Programmation Neuro-Linguistique communément appelée PNL est une technique de psychologie appliquée. Et plus précisément, un outil majeur de la thérapie cognitive.
P pour Programmation : Reflète notre aptitude à produire, à appliquer et à reproduire des programmes comportementaux. Elle est rattachée à notre organisation intérieure.
N pour Neuro : Se réfère à nos perceptions sensorielles et au fonctionnement de notre cerveau.
L pour Linguistique : Regroupe les moyens humains de communication, l’impact de notre verbal sur notre relation à nous-même et aux autres.
Le terme « cognitif » vient du latin « cognito » qui signifie « pensée ». La cognition est l’ensemble des connaissances, des croyances et des représentations mentales d’une personne. Dans un sens plus large, cela inclut également les mécanismes par lesquels cette personne acquiert de l’information ainsi que ses stratégies d’apprentissage, la traite, la conserve et l’exploite. Les cognitions sont liées à la perception, à l’éducation, à l’apprentissage, à la mémoire, à l’intelligence, à la fonction symbolique et au langage. Plus simplement, on pourra retenir que nos cognitions représentent notre système de perception et d’interprétation, nos croyances et nos pensées. De même, que nos émotions qui en découlent directement.
Ce n’est pas le monde extérieur qui est la cause de nos émotions et de notre humeur, mais seulement la perception et la représentation que l’on s’en fait. Les cognitions étant par nature plus ou moins subjectives, elles peuvent conduire l’individu à avoir une vision approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde.
La PNL permet de décoder les processus qu’utilise l’être humain pour construire son expérience subjective du monde afin de se libérer de ce qui le bloque dans la vie.
Par exemple, chez une personne dépressive, les distorsions cognitives (interprétations et représentations biaisées du monde) privilégient systématiquement une vision négative et pessimiste des choses, et sont responsables de son incapacité à évaluer la réalité de manière positive ou neutre. La personne ne semble plus capable d’objectivité. Ces distorsions peuvent concerner des domaines plus ou moins importants de la vie d’une personne.
Les présupposés de la PNL :
- La carte n’est pas le territoire ;
- Quel que soit le comportement existant, il sert une intention positive ;
- Les personnes font les meilleurs choix possibles dans une situation et dans un temps donné, compte tenu des possibilités et des capacités qu’elles croient disponibles à partir de leur modèle du monde ;
- Chaque personne possède ou peut acquérir si elle le souhaite, les ressources dont elle a besoin pour atteindre ses objectifs ;
- Si ce que vous faites ne marche pas, faites autre chose ;
- Le processus de changement est inéluctable et permanent ;
- La confusion est la porte de la réorganisation ;
- On ne peut pas ne pas communiquer ;
- Il n’y a pas d’échec dans une communication, seulement un feed back ;
- Nous avons la responsabilité de nous faire comprendre, et nous avons la responsabilité de comprendre l’autre ;
D’où vient la PNL ?
Cet ensemble de techniques a été élaboré dans les années 70 par Richard Bandler, étudiant en Psychologie à l’époque et John Grinder, Docteur et Professeur en Psychologie et Linguistique. Ensemble, ils ont décidé de créer des modèles d’excellence pour les thérapeutes. Leur démarche s’inscrit uniquement dans le domaine de la psychothérapie, en s’inspirant du travail des grands noms de la psychothérapie tels que Milton Erickson, Virginia Satir, Fritz Perls pour ne citer qu’eux. Ils ont développé un modèle sur la base d’un ensemble de présupposés issus de l’approche systémique de l’école de Palo Alto. Si les premiers modèles décrits sont linguistiques, ils sont suivis par d’autres outils permettant de repérer et de changer les représentations mentales sensorielles d’un sujet. Le modèle des niveaux logiques de Robert Dilts offre par la suite une analyse plus globale des problèmes et une organisation coordonnées de toutes les techniques PNL.
Champs d’application de la PNL :
L’éventail est très large. On peut citer les dépendances au tabac, à l’alcool, les troubles de l’alimentation, les addictions, la prise de poids. Egalement les phobies, le stress, la dépression, l’anxiété, la timidité, les peurs, les émotions exacerbées, les crises de colère, ou encore pour permettre de faire son deuil. Mais aussi pour traiter les troubles du sommeil, les traumatismes de vie, les conflits intérieurs, le mal de vivre ainsi que les troubles de l’apprentissage et la difficulté de mémorisation,
La PNL permet aussi de renforcer la confiance en soi, le sentiment de Etre, tellement utile. Cette énumération est loin d’être exhaustive et quantité d’autres problèmes peuvent trouver une solution rapide et durable. Elle peut aussi aider à développer la motivation d’où son utilisation dans la préparation mentale des sportifs, en management, pour la formation, l’apprentissage ou encore l’éducation.